Horoscope = Astrologie ou horoscopie ?

Entre caractère et symbolisme

Qu’est-ce que l’horoscope ?
L’Astrologie considère les astres, mais de quels astres s’agit-il ?
Nous ne parlerons donc pas d’astrologie, car nous ne nous préoccupons pas ici des astres mais du seul mouvement de la Terre sur elle-même et au sein du système solaire, et aussi de la position des planètes de ce système par rapport à la Terre. Ce qui nous intéresse donc ce sont les rythmes : celui de la journée (la rotation de la Terre sur elle-même et celui de l’année (la rotation de la terre autour du soleil). Nous n’irons pas plus loin. Ce qui nous intéresse donc c’est l’horoscope.
B. Noël

Je ne « crois » pas en l’horoscopie !

L’horoscopie : étude de l’horoscope
Horoscope : lat. horoscopus, gr. hôroskopos « qui considère (skopein) l’heure de naissance ».
L’horoscopie : analyse symbolique du caractère à partir de la position des planètes du système solaire par rapport à la terre au moment de la naissance — c’est à dire de leur position sur le zodiaque (dans quels signes zodiacaux), des aspects qu’elles font entre elles et, enfin, de leur position en secteurs horaires — d’une part, et de la position des secteurs par rapport au zodiaque. Par aspects on entend les angles qu’elles font entre elles-mêmes : sont-elles en opposition (angle de 180 degrés), en carré l’une de l’autre (angle de 90 degrés), en trigone (angle de 120 degrés) ou en sextile (angle de 60 degrés) ?

L’horoscope se présente comme une sorte de carte circulaire des positions planétaires, avec pour centre la terre. Il est divisé en 12 signes (Bélier … Poisson) et en 12 secteurs numérotés de 1 à 12, qui représentent la division d’une journée en 12 unités horaires. L’horoscope d’une personne est aussi appelé la carte du ciel de naissance.

Les signes représentent les douze parties dont on a divisé l’écliptique, c’est-à-dire la trajectoire du soleil sur une sphère fixe imaginaire, dont le centre serait la terre. Les trajectoirEs des autres planètes du système solaire sont peu éloignées (angulairement) de celle du soleil.
En horoscopie on utilise plutôt le terme de zodiaque, ou de ceinture zodiacale, qui est une bande large de 17 degrés et sur laquelle se déplacent les planètes, vues de la terre.
Cette bande zodiacale est donc divisée en douze parties : les signes zodiacaux.
Le début de chaque signe (le degré 0) est déterminé par la position du soleil sur l’écliptique.
Quand on parle de signes, on ne parle donc pas d’étoiles ni de régions du ciel occupées par les amas d’étoiles ayant les mêmes noms.
Quand on parle de signes, on ne parle que de la position du soleil par rapport à la terre, et à la terre seule (qui est en réalité, bien sûr, la position de la terre par rapport au soleil. Mais en horoscopie on part, comme en cosmographie, de l’observation du système solaire vu de la terre).

Les 12 secteurs représentent les douze parties dont on a divisé l’écliptique en fonction de la rotation de la terre sur elle-même. Autrement dit, de la position du soleil, vu de la Terre, par rapport à un point précis de la terre.

En résumé :
Les signes sont les équivalents des mois de l’année (en réalité, ce sont les mois qui sont décalés par rapport aux signes, donc mal situés).
Les secteurs sont les équivalents des heures : un secteur pour 2 heures.
L’horoscope est donc construit à partir de calculs purement mathématiques (cosmographiques). Il représente les rythmes naturels de notre vie terrestre : les rythmes quotidiens (rotation de la terre sur elle-même) et les rythmes annuels (rotation de la terre autour du soleil).

Les mathématiques ne sont pas objets de croyance, elles sont ce qu’elles sont. Il ne viendrait à l’idée de personne de dire « je crois » ou « je ne crois pas aux mathématiques ». Les rythmes naturels ne sont pas seulement des constatations mathématiques ils influencent notre vie biologique, psychologique et sociale. suite